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    SCHIZOIDIE

     

    Constitution mentale ou mieux, structure de la personnalité aux limites du pathologique,

    caractérisée par une tendance à l'introversion, l'intériorisation des affects, le repli sur soi

    pouvant aller jusqu'à l'isolement, la rêverie, l'attrait pour les abstractions.

      

     

     

    Défenses Schizoïdes

     

    1) Dépersonnalisation

    Altération de la conscience,

    caractérisée par le sentiment de ne plus se reconnaître soi-même et où l'on ressent son corps comme irréel.

    Cet état s'accompagne souvent d'anxiété, d'impression d'étrangeté du monde extérieur.

     

    2) Déréalisation

    Altération de la perception du monde extérieur qui apparaît étrange, irréel et extérieur.

    Il s'agit d'un symptôme retrouvé dans différentes affections psychiatriques plus ou moins sévères.

    C'est un symptôme dissociatif qui peut également être vécu lors de périodes de stress intense et prolongé.

    Des semaines, parfois des mois sont parfois nécessaires

    pour récupérer une vision "normale" du monde extérieur après une telle expérience.

    Ressenti  ; "je suis là mais pas là, je suis avec vous mais ailleurs. C'est comme s'il y avait un voile,

    une sorte de brume entre le monde et moi".

     

    3) Clivage  (se couper pour ne pas éclater)

    C'est une sorte de filtre qui a pour fonction la protection de la personne,

    un mécanisme de défense fréquent chez les personnes atteintes de troubles de la personnalité.

    "Le moi est comme cassé, il se scinde en deux parties.

    L'une reste en contact avec la réalité alors que l'autre construit une réalité de remplacement, une néo réalité.

    C'est une opération de survie, de défense contre un éclatement, une angoisse de morcellement,

    provoquée par la confrontation avec des expériences qui n'ont pu être ni assimilées ni subjectivées.

     

    4) Division entre vrai et faux selfs 

    Le self est à la fois le Moi, Le ça et une partie du Surmoi.

    C'est la partie la plus créatrice de notre personnalité, c'est elle qui imagine, qui joue.

    C'est ce qui nous donne le sentiment d'exister, il nous donne l'impression de notre identité.

    Il se développe dans le contact avec l'environnement.

     

    Vrai self :

    Quand la personne a intégré les exigences instinctuelles .

    L'individu a suffisamment confiance en lui et en l'environnement

    pour s'accepter lui-même et accepter de le montrer.

     

    Faux Self :

     Il se construit prioritairement comme adaptation à l'environnement.

    Le faux self est favorisé très tôt au cours du développement lorsque la mère,

    incapable de répondre aux manifestations spontanées de son bébé,

    imposera ses choix et le contraindra à s'y soumettre. 

    Une attitude sociale toujours polie, de bonnes manières dans les rapports aux autres...

    L'individu a investi son apparence, protégeant son Moi derrière un écran social rigide.

     

    5) Troubles de la pensée (imagination, jugement et raisonnement).

     

    En psychiatrie le trouble de la pensée ou le désordre de la pensée

    survient lorsqu'un individu souffre de problèmes émotionnels ou comportementaux.

    Les symptômes peuvent inclure une fausse idée de soi-même, de la paranoïa,

    entendre ou voir ce que d'autres individus ne perçoivent pas,

    et une pensée ou une parole déconnectée de la réalité.

     

     

     

     

     

     


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    Respiration consciente et méditation....

     

     

    La respiration consciente est la base même de la pratique de la pleine conscience.

    En respirant consciemment, je ramène mon esprit à mon corps et, ainsi, je suis vraiment présent.

    C'est précisément en pratiquant cette respiration que nous pourrons développer ce lien d'amitié

    avec notre corps, nos émotions, notre mental et nos perceptions.

    Ce n'est qu'après avoir développé cette véritable amitié avec nous-mêmes

    que nous pourrons procéder aux transformations sur différents plans.

     

    THICH NHAT HANH.

     

     

     

     


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    « Quand mes parents ont divorcé, mon père m’a très vite fait comprendre que je devais être là pour lui »

     confie Fanny, jeune avocate de 31 ans. « Pendant des années j’ai essuyé ses larmes,

    mais je n’avais rien en retour si ce n’est du mépris.

    Mon père était un père idéal aux yeux de tout le monde,

    mais à la maison il montrait un tout autre visage, j’en ai beaucoup souffert ».

     

     

     

     

    Le pervers narcissique se caractérise par deux traits de personnalité très distincts :

    « La personnalité narcissique est extrêmement égocentrique d’une part,

    et d’autre part il a une grande immaturité émotionnelle.

    Son âge émotionnel s‘est figé à 5-6 ans et il adopte au fil du temps

    un comportement de celui d’un pré-adolescent.

    Il a une incapacité à gérer les frustrations, une image de soi primordiale,

    un caractère boudeur, il punit, il râle… » explique Geneviève Schmit,

    thérapeute spécialisée dans l’accompagnement des victimes de manipulateurs.

     

     Enfant, il est assez difficile - voire impossible - de se rendre compte qu’un de ses parents se comporte ainsi.

    Une prise de conscience souvent très longue :

    « De lui même l’enfant va pouvoir réaliser qu’il se trouve dans ce système lorsque sa propre maturité

    émotionnelle commence à dépasser celle du parent toxique.

    À ce moment là, il y a souvent un clash,

    soit l’enfant se soumet au parent toxique parce que c’est ce qui est le plus confortable pour lui,

    soit il va chercher le moyen de nager en eaux troubles. »

    Une situation difficile, que Fanny, 31 ans, a vécu à la sortie de l’adolescence :

    «  Vers mes 18-19 ans, j’ai commencé à réaliser que mon père avait une emprise terrible sur moi,

    mais je me sentais totalement prisonnière de cette relation.

    Pendant quelques années j’ai décidé de faire le dos rond pour ne pas le brusquer, mais cela n’a pas duré ». 

     

    Vivre avec un parent pervers narcissique est un vrai combat,

    et s’en défaire est extrêmement compliqué

    car cela peut rapidement nous faire perdre tous nos repères, toute confiance en soi.

    À l’âge adulte, il est important de faire un travail de reconstruction :

    « Un individu qui a une bonne image de soi retrouvée, une stabilité,

    pourra trouver la bonne position par rapport au parent toxique. »

     

    Pour se défaire de cette relation étouffante il n’existe pas beaucoup de solutions :

    Soit on s’éloigne du parent toxique, on met des distances, on coupe les ponts mais sans culpabiliser.

    Soit on agit avec suffisamment de recul, presque comme si c’était une personne étrangère,

    comme un infirmier qui gère un malade, mais cela demande beaucoup de stabilité émotionnelle.

     

    En somme, il faut partir ou agir mais surtout parvenir à se défaire de cette emprise,

    qui parfois relève de la manipulation affective :

    « Le parent toxique peut se faire passer pour victime, ou se montrer comme s’il avait besoin de l‘autre.

    L’enfant, même à l’âge adulte, va se sentir responsable du bonheur et du bien-être du parent toxique

    et va essayer d’aider ses parents qu’il n’arrivera, en réalité, jamais à aider. » 

     

    Face à un parent toxique, le réel risque est de passer à côté de sa propre vie

    pour s’occuper de sa mère ou son père.

    Un risque que Fanny a décidé de ne pas prendre :

    « J’ai réussi à m’affirmer vers mes 21 ans. Un jour j’ai dit stop, plus rien ne pouvait m’atteindre venant de lui.

    Aujourd’hui je me suis libérée, je vois toujours mon père mais j’ai instauré beaucoup de distance. »

     

    Et de conclure :

     « Son mal-être ne me touche plus, je me suis fait ma carapace,

    mais je n’arrive malgré tout pas encore à lui lâcher entièrement la main ».

     

    Geneviève Schmitt

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    "Une thérapie tient autant d'une promenade main dans la main que d'une bataille rangée.

    La conscience la plus claire de ce qui se passe y cohabite avec l'aveuglement inconscient le plus obscur.

    Bref une thérapie c'est l'instauration d'un grand désordre

    dont on espère que sortira pour le patient un "mieux-vivre",

    l'espoir que la lumière éclaire et rende enfin accessible quelque chose

    qui demeurait obscur, confus et douloureux,

    l'espoir que le bonheur qui se refusait advienne, qu'il devienne possible,

    non pas par la thérapie, mais grâce à elle"

     

     

    Extrait de la thérapie de la dernière chance

    SOPHIE TRAN VAN

    EMMANUEL GOLDENBERG


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    "En fonctionnant comme un mini laboratoire

    où l'on peut revivre des émotions originaires et reprendre le fil là où il s'est trouvé rompu,

    une analyse peut permettre d'éprouver le lien vivant possible, non manipulateur et non destructeur à l'autre.

    Rien que ça c'est beaucoup.

    L'une des caractéristiques des êtres sous emprise, c'est d'avoir été habitués à être dans une dépendance totale.

    Imaginer s'en sortir seul, c'est le bout du monde !

    Déjà pour le névrosé moyen ce n'est pas toujours évident,

    mais là, c'est vraiment une langue étrangère pour eux,

    puisque l'accès à leur boussole intérieure est obstrué et leur estime de soi, démolie.

    Un psy qui est un peu dans le pouvoir peut d'ailleurs facilement devenir leur gourou.

    Dans le meilleur des cas, l'analyse peut les aider à faire confiance en leur capacité à se diriger dans la vie.

      Le pire maître auquel ils ont affaire dans leur vie

    est d'abord celui dont ils soutiennent le régime sadique en eux mêmes"...

     

    ANNE DUFOURMANTELLE

    "Se Trouver".

     

     


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    Les larmes sont au coeur ce que l'encre est à la plume :

    un lien entre ce que je ressens et ce que j'exprime.

    Que ce soit le bonheur, le malheur, la joie ou l'amertume.

     

    Ecrire, c'est hurler en silence...

     

    Les mots sont à la plume ce que les sentiments sont au coeur :

    une vitrine comme reflet du miroir de l'âme,

    une mise en exergue de ce que je peux ressentir :

    jardin du bonheur ou vallée des larmes...

     

    Paulo Coelho


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    La confiance en soi est la traduction, dans la réalité, de l'estime de soi...

    Plus j'ai d'estime de moi et plus je vais avoir confiance en moi.

     

     

     

    La confiance en soi est la capacité à agir en acte

    L'estime de soi dépend de la représentation que j'ai de moi

    et de ce que j'interprète  dans le regard des autres,

    (ce que je pense qu'ils pensent de moi).

     

     

    Si j'ai grandi dans un univers tranquille chaleureux, bienveillant,

    j'aurai sans doute beaucoup d'estime de moi

    Si j'ai grandi dans un milieu hostile, agressif, humiliant et méprisant,

    j'aurai le sentiment d'être tributaire de l'environnement dans lequel je suis, donc peu d'estime de soi.

     

    L'estime de soi adulte est tributaire de

    "comment nous avons été rassurés sur notre capacité à faire les choses".

     

     

    Critères relatifs à l'estime de soi :

     

    Rejet :

    Si on a peur du rejet, on induit l'idée que ce que l'on fait est rejetable

    d'où une crainte permanente d'être rejeté :

    notre potentiel d'estime de soi est fragile.

     

    Ne pas être fier de ce que l'on fait, (je me sens nul, je rumine...)

    témoigne d'un manque d'indulgence envers soi même et d'une sensibilité aux critiques.

     

    Apparence physique :

    Est ce que je m'aime comme je suis ?

    Ne pas savoir s'accepter comme on est témoigne là aussi d'un manque d'estime de soi.

    Si on renvoie une mauvaise image de l'apparence physique à un enfant,

    il est probable que son potentiel d'estime de soi sera attaqué.

     

    Pourquoi critique t-on les autres ?

    La critique est une façon de se rassurer. 

    Exemple : la soirée était nulle :

     Non, on s'est trouvé nul dans la soirée, nous n'avons pas réussi à nous intégrer.

     

    Comment être aimé par les autres ?

    Il faut s'accepter tel que l'on est et être fidèle à soi même, ne pas chercher à plaire aux autres.

    Si les gens vous aiment, ils vous aiment pour ce que vous êtes ou ce que vous n'êtes pas.

    Pour être aimé des gens il faut être fidèle à ce que l'on est et savoir s'aimer.

    L'estime de soi est le fondement de notre personnalité .

    Une estime de soi suffisante donne une personnalité affirmée

    Une estime de soi insuffisante donne une personnalité effacée.

     

    Le regard des autres

    Nous sommes nos propres bourreaux par l'interprétation que nous faisons des choses :

    L'estime de soi nous laisse indifférent au regard des autres,

    et à l'inverse, le peu d'estime de soi fait que je valide le regard désapprobateur.

     

     

    A quoi sert l'estime de soi ?

    L'estime de soi permet de ressentir un sentiment de bien être, de voir la vie positivement.

     

    "L'estime de soi est le système immunitaire du psychisme"

    Christophe André.

     

    L'estime de soi préserve de l'adversité.

    Quand on croit en soi, on croit toujours qu'il existe des solutions,

     ce qui permet de se relever dans l'adversité.

     

    Qu'est ce que la névrose d'échec ?

    On parle de névrose d'échec lorsqu'on ne se sent capable de rien,

    que l'on ne s'autorise pas, voir que l'on se met en  situation d'échec.

    Certains enfants sont persuadés qu'ils ne réussiront pas,

    et d'emblée ils n'essaient pas car ils n'y croient pas.

     

    Tout projet ou envie est louable

    Il faut garder la dimension positive des choses.

     

    Conférence "l'estime de Soi"

    Mr Bruno D

     

     

     

     

     

     

     


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    Selon la mythologie grecque,

    il y eut autrefois une séduisant jeune homme nommé Narcisse

    qui était si beau que les hommes et les femmes en tombaient amoureux au premier regard.

    Un jour, alors que Narcisse était assis au bord d'un lac,

    son regard s'est posé sur la surface de l'eau et y a vu le reflet d'un jeune homme ravissant.

    Ne se doutant pas que c'était lui même qu'il regardait,

    il s'est épris de sa propre image au point de refuser de manger, de dormir ou de quitter cet endroit.

    Il est mort le regard attaché à l'image de ce garçon reflétée par l'eau.

    On dit que la fleur blanche que nous appelons narcisse est celle qui a fleuri à l'endroit où son corps repose.

     

    Afficher l'image d'origine

     

    C'est là un mythe célèbre.

    Le terme narcissique qualifie une personne en adoration devant elle même, comme Narcisse.

     

     

     


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    Quand on s'appelle "Sauveur", comment ne pas se sentir prédisposé à sauver le monde entier ?

     

    Sauveur Saint-Yves, 1.90 mètres pour 80 kg de muscles,

    voudrait tirer d'affaire Margaux Carré, 14 ans, qui se taillade les bras ;

    Ella Kuypens, 12 ans, qui s'évanouit de frayeur devant sa prof de latin ;

    Gabin Poupard, 16 ans, qui joue toute la nuit à World of Warcraft ;

    les trois soeur Augagneur, 5, 14 et 16 ans, dont la mère vient de se remettre en ménage avec une jeune femme.

     

    Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien.

    Mais à toujours s'occuper des problèmes des autres,

    il en oublie le sien.

    Pourquoi ne peut-il pas parler à son fils Lazare, 8 ans,

    de sa maman morte dans un accident ?

     

    Briser les tabous, parler de tout sans jugement mais avec une sensibilité hors du commun :

    telle est la force de Marie-Aude Murail

     

     

    Une Sage en 7 Tomes, juste pour la détente...


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    "Toutes les mères n'aiment pas, et tous les pères ne protègent pas.

    Il y a des familles si toxiques, que la distance tracée, claire et ferme,

    Est le seul remède pour guérir.

     

    Nous ne venons pas tous par amour,

    Y en a qui sont non désirés, non attendus, non planifiés

    et dans de nombreux cas, le produit d'un viol, même si nos parents étaient mariés.

    Il y a des mères rendues folles, qui déversent sur nous leur colère et leurs blessures.

    Il y a des pères pour qui nous ne comptons pas, ni avant, ni maintenant, ni jamais.

     

    Il y a des frères cruels, abusifs, violents et qui se croient en droit sur nous.

    Il y a des soeurs qui trahissent, volent, parlent, envient, même ce qui nous appartient.

     

    Il y a des enfants violents, ingrats, distants et abusifs envers leurs parents.

    Des enfants qui n'aiment pas leurs propres parents,

    qui sont avec eux par intérêt ou pour en tirer un profit quelconque.

     

    Il y a des familles qui ne sont jamais, ou ne seront jamais là pour nous,

    seulement quand cela leur convient

    pour continuer à nous utiliser, au nom du sang qui nous unit.

     

    Tant que nous ne cesserons pas de romantiser la famille, le couple, les parents, les frères,

    nous ne pourrons pas grandir, guérir et établir des limites saines.

     

    Pour guérir, il est nécessaire de voir l'Ombre, le côté sombre de notre Arbre.

    Il faut de la force et du courage pour t'éloigner de ce qui t'a blessé toute ta vie".

     

    SOURCE : La Manipulation Perverse Narcissique - Facebook

     

     

     


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    Les hypersensibles sont souvent la proie des manipulateurs.

    Les manipulateurs sont des personnes qui sont dépendantes du sentiment de toute puissance.

     

     

    Ils n'ont pas d'affect et par conséquent pas d'empathie.

    Ils cherchent des proies qui sont souvent des personnes intelligentes, généreuses et empathiques.

    Les manipulateurs avancent dans la vie avec un masque

    et il est difficile aux personnes qui ne sont pas les victimes

    de comprendre leur incapacité à changer et leur malveillance.

     

    Les hypersensibles sont donc les victimes idéales pour un manipulateur.

    Ils aiment la complexité, et vu leur hypersensibilité,

    ils ont normalement plus d'empathie que la moyenne et quelquefois une mauvaise image d'eux même.

     

    Au contact d'un manipulateur ils vont constamment se demander ce qu'ils font de faux,

    vont avoir pitié du manipulateur qui sait bien jouer la victime

    et ils vont s'enliser dans la relation

    en ne pouvant pas imaginer que quelqu'un puisse être si malfaisant de manière intentionnelle.

     

    Une relation proche avec un manipulateur les laisse sans énergie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Ce qui est souvent nommé crise de la quarantaine ou plutôt crise de la cinquantaine

    n'est en réalité pas une crise, mais une étape majeure

    dans la transition entre la première et la seconde moitié de la vie :

    c'est la psychanalyste suisse, Carl Jung, qui l'a mise en évidence,

    en la conceptualisant, dès 1916, sous le terme de "processus d'individuation".

    Tout individu, l'homme comme la femme, le traverse :

    c'est un passage obligatoire, tout comme l'a été notre adolescence.

    Il nous affecte au niveau physique, psychologique, relationnel et spirituel,

    et tout l'enjeu est de le vivre avec pragmatisme et intelligence.

    Une condition essentielle pour le bon déroulement de ce processus :

    on ne doit pas le vivre passivement.

     

    Processus d'individuation...

     

    Il a besoin d'être accueilli et vécu le plus consciemment possible.

    On croit à tort que le processus d'individuation est un recentrage égoïste sur soi,

    un repli narcissique sur sa petite personne, qui fait peu de cas des autres.

    Ce repli est indispensable : il consolide notre base intérieure, nous renforce,

    nous donne la capacité de nous tourner vers les autres.

    C'est donc l'opposé d'une démarche égocentrique :

    il vise au contraire à faire la lumière sur la réalité de son être profond.

    Prendre soin de soi pour mieux prendre soin d'autrui, en quelque sorte !

     

    "Sophie DAVANT"

    "Ce que j'ai appris de moi".

     

     

     

     

     

     

     


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