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    Pourquoi perçoit on les choses différemment ?

    Pourquoi souffre t-on plus que les autres ?

    Pourquoi trouve t-on refuge dans la solitude ?

    Pourquoi observons nous et sentons nous les choses que, généralement, les autres ne remarquent pas ?

     

     

    Les dons de la personne hypersensible.

     

     

    20 % de la population est hypersensible mais ce n'est pas un défaut.

    L'hypersensibilité est un don,

    un outil qui peut vous permettre d'approfondir les choses

    qui ont la capacité d'arriver à ce point vital d'apprentissage.

     

     

    Les dons de la personne hypersensible :

     

    Dès leur plus jeune âge,

    certaines personnes sont capables de percevoir certains aspects de leur vie quotidienne qui feront naître en elles angoisses et contradictions.

    Leurs yeux capteront des choses dont les adultes ne tiennent même pas compte ;

    la frustration de leur maître d'école, l'inquiétude de leur mère...

    Ils verront le monde avec leurs yeux d'enfant,

    mais d'un enfant qui s'ouvre précocement au monde des émotions

    et ce sans savoir ce qui est à l'origine de la souffrance que les adultes ressentent.

    Votre connaissance des émotions exige aussi de vous

    que vous sachiez vous protéger et prendre soin de vous.

     

     

    Le don d'apprécier la solitude.

    Les personnes hypersensibles ressentent un certain plaisir quand elles sont seules.

    Ce sont des personnes créatives qui aiment écouter de la musique, lire...

     

     

    Le don de mener une vie où tout part du cœur. 

    Personne ne vit plus intensément l'amour,

    personne n'apprécie autant les petits gestes quotidiens, l'amitié, la tendresse...

    Elles se sentent vulnérables face au stimuli du monde extérieur, au comportement des autres.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    La scarification et l'automutilation sont un langage.

     

    La première fonction d'une scarification semble être celle d'un cran d'arrêt à la souffrance,

    d'une tentative de trouver un soulagement,

    même si ce soulagement passe par une violence retournée contre soi.

    La scarification vient tenter de stopper une souffrance envahissante.

    Sa fonction est bien d'arrêter de souffrir.

     

     

    Autrement dit "d'avoir mal, ça fait moins mal" (Nakov)

    Une douleur peut arrêter la souffrance, un remède paradoxal qui fait mal, pour souffrir moins...

    Comme si une douleur visible, autogérée, maîtrisée,

    pouvait à la fois rendre compte et signifier l'incommensurable de la souffrance psychique.

    Raccourci saisissant qui met en exergue combien de sentiments éprouvés "du dedans",

    sont loin de ce qui semble pouvoir être lu "du dehors".

    Une scarification, c'est l'expression matérialisée d'un mal être.

    L'indicible voire l'impensable vient s'inscrire sur la peau, à défaut d'être autrement symbolisé.

     

    Cette mise à distance sur la peau serait une façon de se défaire d'une tension,

    en l'exprimant, sous forme de fissure, d'une saignée.

    Répondre à ce débordement de haine, de rage et d'angoisse par un exutoire à portée de main.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Qu'est ce qu'une personne hypersensible ?

     

    L'hypersensibilité.

     

    La capacité à ressentir les choses plus vivement que les autres est l'une de leurs caractéristiques principales.

    Les hypersensibles sont très intuitifs.

    Ils vont au fond des choses pour tenter de les comprendre.

     

    Ils sont aussi plus touchés par ce qui les entoure.

    Ils ont plus d'empathie et se soucient d'avantage des problèmes de leurs amis.

    Ils sont aussi plus à l'écoute des réactions des autres face à quelque chose de négatif.

     

    Ils évitent parfois les sports d'équipe où chacun est observé en permanence

    mais préfèrent des activités physiques individuelles (cyclisme, course ou randonnée).

    Ils sont envahis par une sensation désagréable quand ils se rendent compte qu'ils se sont trompés.

    Les hypersensibles sont plus enclins à laisser parler leurs émotions.

     

    Ils sont souvent plus anxieux, plus dépressifs.

    Si vous avez eu une vie compliquée quand vous étiez petits,

    que vous ne vous sentiez pas à l'aise avec les gens, ni en sécurité chez vous ou à l'école,

    votre système nerveux est en mode "inquiet".

    Les parents des personnes hypersensibles doivent comprendre

    qu'il faut juste savoir prendre leurs enfants comme ils sont,

    sans les surprotéger, ni les abandonner à eux mêmes.

    Trouver le bon équilibre quand ils sont petits leur donnera confiance en eux, et leur permettra de s'épanouir".

     

    Ils ont tendance à faire davantage cas des autres et à se montrer plus polis.

    Ils sont aussi plus sensibles aux critiques.

    Ils s'efforcent de tout faire pour plaire ou se critiquent eux mêmes de manière préventive.

    Un hypersensible réagira de façon exacerbée à une critique qui ne vous aurait fait ni chaud ni froid.

     

    Les hypersensibles aiment généralement travailler au calme dans des bureaux fermés

    où ils ont plus d'intimité par exemple.

     

     

     

     

     

     

     


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    La dépendance affective.

     

    La dépendance affective débute très tôt, alors que l'enfant vit un manque affectif avec un parent.

    L'affection qu'il recherche ne lui est pas apportée par ce parent.

    L'enfant croit que ce manque lui est imputable,

    c'est à dire qu'il n'est pas assez aimable pour avoir de l'attention, de l'amour.

     

    Un train peut en cacher un autre...

     

    Pour survivre à la douleur qu'il vit, il décide d'adopter un comportement qui n'est pas le sien.

    Il tente de devenir ce qu'il croit que son parent aimerait qu'il soit

    ou il se révolte et devient le contraire de ce que ce parent aimerait.

     

    Il se trouve un dérivé physique par exemple un aliment sucré ou un jeu vidéo

    qui lui apporte une illusion de plénitude pour remplir le vide ressenti par son manque d'estime de lui-même.

    Voilà pourquoi, devenu adulte, cet enfant continue de chercher l'amour à l'extérieur de lui

    et développe des dépendances physiques.

    Nous savons donc que cette personne vit un manque profond au niveau de l'amour et de l'estime d'elle-même.

     

    La personne dépendante est en général une personne hyperémotive ;

    elle vit beaucoup d'attentes, d'émotions et de peurs.

    Elle sent un vide important et recherche inconsciemment la présence constante des autres.

    Il est impossible de recevoir toujours d'autrui une attention continuelle et même si elle l'obtenait,

    sa satisfaction ne serait que temporaire, puisque c'est toujours à recommencer.

    En plus d'être dépendant de la présence et de l'attention des autres,

    on peut dépendre des  compliments ou de la reconnaissance des autres pour se croire aimable.

     

     

     

     

     

     

     

     


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    YASMINE LIENARD - LES PSY SE CONFIENT...

     

     

     

    Vocation

     

     

    "Je me demande si je ne suis pas devenue psychiatre également pour me soigner,

    intriguée par la souffrance mais pas encore consciente que c'était la mienne qui m'intriguait.

    Je suis certaine que beaucoup de thérapeutes

    le deviennent pour justifier de se soigner

    tout en maintenant une bonne insertion sociale".

     

     


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    L'automutilation peut être une façon de transformer

    la douleur psychique en une douleur physique qu'on a la sensation de pouvoir contrôler.

    Finalement, s'infliger ces blessures ,c'est une manière de "prendre possession de sa peau",

    d'essayer de reprendre le contrôle sur des choses que l'on subit.

    Cela permet également pour certain d'extérioriser quelque chose que l'on ne parvient plus à garder en soi :

    c'est un besoin de lâcher, et cela apporte une forme de soulagement, de plaisir.

     

    Lorsque des blessures  psychiques ne peuvent pas "se dire",

    l'auto blessure devient un langage, et même... Une façon de chercher de l'aide indirectement :

    on marque son corps de façon visible.

     

    L'auto blessure permet aussi de "court-circuiter" la pensée,

    lorsque l'on se blesse, on ne pense plus forcément à ce qui pose problème.

     

     

    Fou mais vrai....

     

    Témoignage

     

    "Le premier mot qui revient c'est refuge.

    C'est ce truc vers lequel je pourrai toujours me tourner si tout va mal.

    Je me dis que c'est une sorte de désir inconditionnel de quelqu'un qui serait toujours là pour moi...

    C'est comme une béquille, un filet pour me rattraper si je tombe.

     

    A une époque ce cutter, c'était comme un ami.

    Et quelque part, ça me rassurait aussi parce que personne ne pouvait me faire plus mal que moi même.

    Cela faisait office de bouclier, et puis, bien sûr, c'est un moyen de respirer,

    de lâcher du lest, d'exprimer, de faire sortir des émotions restées coincées.

    D'exprimer ma colère et ma haine, de faire quelque chose d'extrême, de violent,

    qui corresponde vraiment à la violence de la souffrance que je peux ressentir.

     

    Je ne faisais pas ça pour avoir mal, la coupure faisait mal un demi seconde le temps de couper...

    et après, c'était agréable, comme si j'étais dans du coton.

    Paradoxalement je me sentais tellement bien."

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Ce beau métier de psychologue

     

    Il est un cerveau et un cœur et ne juge jamais.

    Il constate, aime et comprend.

    Il sait que beaucoup d'hommes ont peur et sont plongés dans l'angoisse.

    Les hommes cherchent avant tout la sécurité.

    Celle-ci doit leur être donnée par leur famille et la société.

    Quand ils ne l'y trouvent point, monte leur angoisse.

    Leur donner une sécurité nouvelle sera le rôle du psychologue.

    Il travaillera à ce que chacun la trouve en soi.

    Il regarde d'un même oeil toutes les actions humaines ;

    rien ne l'étonne, rien ne l'écoeure.

    Parce qu'il cherche les motifs et comprend sans juger, jamais.

     

    Le psychologue rétablit la balance, par l'équilibre et la lucidité qu'il donne à chacun.

    Il parle à chacun son langage et n'oublie jamais le terrible pouvoir des mots.

    Il entend secrets et confessions que nul autre n'entend jamais.

    C'est la matière humaine qui se déverse devant lui.

    Il considère cela comme un honneur.

     

    PIERRE DACO.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Les hypersensibles sont souvent la proie des manipulateurs.

    Les manipulateurs sont des personnes qui sont dépendantes du sentiment de toute puissance.

     

     

    Ils n'ont pas d'affect et par conséquent pas d'empathie.

    Ils cherchent des proies qui sont souvent des personnes intelligentes, généreuses et empathiques.

    Les manipulateurs avancent dans la vie avec un masque

    et il est difficile aux personnes qui ne sont pas les victimes

    de comprendre leur incapacité à changer et leur malveillance.

     

    Les hypersensibles sont donc les victimes idéales pour un manipulateur.

    Ils aiment la complexité, et vu leur hypersensibilité,

    ils ont normalement plus d'empathie que la moyenne et quelquefois une mauvaise image d'eux même.

     

    Au contact d'un manipulateur ils vont constamment se demander ce qu'ils font de faux,

    vont avoir pitié du manipulateur qui sait bien jouer la victime

    et ils vont s'enliser dans la relation

    en ne pouvant pas imaginer que quelqu'un puisse être si malfaisant de manière intentionnelle.

     

    Une relation proche avec un manipulateur les laisse sans énergie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Les maux du système nerveux autonome.

     

    Les déséquilibres du système neurovégétatif

    expriment notre difficulté à relier en nous le conscient et le non conscient.

     

    Dis moi où tu as mal, je te dirai pourquoi....

     

     

    Ils nous disent que notre non conscient a de la difficulté à gérer les sollicitations

    qui viennent du monde extérieur et notamment les émotions.

    Toutes les manifestations de la fameuse spasmophilie comme les tremblements,

    les tics dits "nerveux", les nausées, les migraines, les crampes, les crises de tétanie

    sont les expressions de cette difficulté intérieure à maîtriser et à répondre correctement

    aux sollicitations du monde extérieur.

     

    L'hyperthyroïdie (yang) ou l'hypothyroïdie (yin), par exemple,

    sont souvent les signes d'une impossibilité à dire ou à faire ce que l'on voudrait.

    Personne ne peut nous comprendre,

    nous n'avons pas les moyens de faire "passer" ce que nous croyons,

    nous avons peur de la non acceptation par l'autre de ce que nous voudrions dire,

    nous avons peur de la force ou la violence de ce qui pourrait sortir.

    Il y a toujours derrière cette non expression,

    une notion de risque, de danger, qui nous fait arrêter, retenir l'expression.

     

     

    MICHEL ODOUL

    DIS MOI OU TU AS MAL JE TE DIRAI POURQUOI.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    La seule différence de taille entre une famille saine et une famille toxique,

    c'est le degré de liberté qu'ont les membres de la famille pour s'exprimer en tant qu'individus.

    Les familles saines encouragent l'individualité, la responsabilité personnelle et l'indépendance.

    Elles encouragent leurs enfants à cultiver leurs capacité et leur respect de soi.

     

    Le Problème des limites

     

    Les familles malsaines découragent l'expression individuelle.

    Chacun doit se conformer aux pensées et aux actions des parents toxiques.

    Une façon de promouvoir la fusion, de gommer les limites personnelles,

    de souder ensemble les membres de la famille.

     

    Au niveau de l'inconscient, les membres de la famille ont du mal à savoir où finit l'un et où commence l'autre.

    Dans leurs efforts pour être proches, ils étouffent souvent mutuellement leur individualité.

    Chacune des décisions que vous prenez devient inextricablement mêlée au reste de la famille.

    Vos sentiments, vos comportements et vos décisions  ne vous appartiennent plus.

    Vous n'êtes plus vous même, vous êtes un appendice de votre système familial.

    C'est comme si être différent était mal.

     

    Susan Forward

    "Parents Toxiques".

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Ce ne sont pas les faits en eux-mêmes qui nous font souffrir.

    La souffrance vient de ce que l'on n'a pas pu montrer ses sentiments,

    ni en parler, ni le hurler, ni en pleurer, ni le partager,

    et qu'on a tout enduré en silence.

     

     

    Cette souffrance prend sa source dans le secret,

    tel un "cadavre dans le placard", voire un fantôme qui crie vengeance

    ou demande à être reconnu et pleuré.

     

    Anne Ancelin Schutzenberger.

     

     

     

     


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    ... ou quand la douleur psychologique devient insupportable.

     

     

    L'automutilation.

     

     

    L'automutilation consiste à s'infliger des blessures de manière intentionnelle

    (petites coupures au rasoir ou cutter, etc)

    Pratiquées de manière répétée,

    elles n'ont pas pour but d'attirer l'attention

    mais de contrôler ses émotions, ses angoisses, ses colères.

    L'automutilation traduit un malaise profond

    .

    Elle peut être également une manière de nourrir une carence affective.

    Se blesser volontairement est un comportement qui,

    loin d'être anodin, est généralement révélateur d'un profond mal être.

     

    La douleur physique permet d'évacuer la douleur psychique, soulage une détresse interne.

    C 'est une façon d'expulser toutes les angoisses, la nervosite, les peurs

    qui sont enfouies et qui souvent sont masquées.

     

     

     


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