•  

    Cependant il arrive que le mental soit utile 

    comme pour se protéger d'agressions insupportables, notamment pendant l'enfance.

    Il permet alors à l'enfant de survivre en le coupant de ses émotions.

    A plus long terme, cette coupure produit cependant des tensions extrêmes

    qui se révéleront être des bombes à retardement

    et se traduiront par un mal être profond et des maladies au cours de la vie ultérieure.

     

    Le mental, malheureusement très puissant et très présent...

     

    Le mental est le  non amour par excellence.

    Non seulement il nous coupe de nous mêmes en nous projetant ailleurs qu'ici et maintenant

    en nous empêchant de vivre ce qui fait la base de la vie : nos émotions,

    mais encore il exerce une intense activité en tant que censeur, jugeant de tout, nous comparant aux autres,

    le plus souvent en notre défaveur et essayant de nous réduire à l'état de mouton bêlant.

    Il émet constamment des ordres nous intimant de jeter aux orties notre personnalité

    afin de revêtir les oripeaux de la masse.

    Il nous fait vivre avec des "il faut" et des "je dois" au lieu de "j'ai envie".

    Il fait tout pour que nous n'existions qu'au travers des autres en nous oubliant totalement ;

    il est la force qui nous empêche de dire non à l'autre par peur d'être rejeté ou abandonné.

    C'est le bavard qui ne nous permet pas d'appréhender le silence et ses richesses ;

    c'est celui qui nous entraîne à faire plus, plutôt qu'à être plus.

     

    C'est donc la bagarre entre le mental et nous-mêmes

    qui produit les tensions que nous ressentons dans notre corps.

    Ce dernier nous transmet divers messages afin de nous prévenir de l'intervention du mental

    pour que nous le fassions taire et nous détendions.

    Tant que le mental est actif, la perspective d'aller bien ou mieux est pure illusion...

     

    Source : "Dr Daniel Dufour"

    Le mental, malheureusement très puissant et très présent...

    Extrait de "Rebondir"

    Un livre que je vous recommande.

    FAUSTINE.


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    "Les valeurs de notre société tendent vers une culture de la jeunesse

    et les progrès de la chirurgie esthétique peuvent conforter le fantasme du "toujours jeune".

     

    Les dangers du "Jeunisme"

     

     

    Le contexte culturel modifie les relations entre les générations, et on peut observer une inversion des modèles :

    Les adultes s'identifient aux adolescents, et non plus l'inverse.

    La limite générationnelle s'estompe,

    et il est devenu fréquent de voir des parents soutenir par un sentiment de fierté

    les frasques de leurs enfants adolescents qui défient la loi et les conventions.

     

    Ce qui est une étape nécessaire pour un adolescent

    devient pour ces adultes un moyen de vivre par procuration leur propre adolescence

    à laquelle ils semblent avoir du mal à tourner le dos".

     

    SOURCE : Le Petit Larousse de la Psychologie.

     

     


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    Sortir, rencontrer les autres, nouer des liens,

    non pour éviter le vide rappelant l'absence de la mère,

    mais par le désir, l'envie d'être avec autrui et d'échanger.

    L'essentiel, c'est de cesser d'utiliser l'autre comme substitut maternel,

    objet bouche trou, un anxyolitique et antidépresseur,

    pour le considérer plutôt comme un sujet autre, différent de soi,

    dont la présence ou l'absence paraîtront,  certes joyeuses ou tristes mais ni salutaires, ni mortifères.

     

     

    Il n'est possible de vivre une relation saine,

    dans l'échange et la réciprocité,

    que si l'on réussit à supporter sa solitude, à se supporter, à exister sans le besoin d'autrui.

     

    Moussa Nabatti - Comme un vide en moi.

     


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    Lorsque les "thérapisés" deviennent eux mêmes des professionnels  de la thérapie en font leur métier,

    leur engagement dans  l'exploration de l'inconscient

    déteint de manière assez forte sur leur vie familiale.

     

    psy de père en fils...

     

    C'est la thèse d'une jeune psychologue, Marion Mari Bouzid, elle même enfant de thérapeute,

    qui a rencontré neuf enfants adultes, de psychanalystes ou psychologues ;

    Sur ces neuf, huit d'entre eux avaient déjà fait une psychothérapie ou étaient en voie de devenir psy...

    "Dans leur majorité, ces enfants ont confié qu'ils avaient entamé une psychothérapie

    parce que c'était pour eux la seule manière de se rapprocher de leurs  parents.

    Des parents psy qui se marient entre psy, n'ont que des amis psys,

    ont tendance à interpréter au quotidien  les actes manqués de leurs proches...

    "La psychothérapie ou la psychanalyse est plus qu'une simple profession,

    c'est une passion, une manière de vivre.

     

    En même temps, la règle est de ne pas pratiquer de thérapie en famille.

    Résultat : les enfants à l'adolescence se ruent sur les livres de Freud

    pour comprendre la théorie qui mobilise tant leurs parents,

    se forger des arguments pour communiquer avec eux...

     

    Et quelques années plus tard,

    ils s'allongent eux-mêmes sur le divan ou entreprennent des études de psychologie.

     

    SOURCE : LE FIGARO

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L'abandonnique n'a pas acquis le sentiment de sa propre valeur.

    Il doute de susciter amour et sympathie.

     

    L'abandonnique

     

    Cette non valorisation le maintient dans un état d'insécurité intérieure profond et l'inhibe.

    Il se sent exclu. Du même coup, il a tendance à survaloriser l'autre de manière radicale.

    Il slalome entre angoisses, désirs avortés, doutes, anticipant les coups à venir.

    Pour lui, le monde est parsemé d'embûches, inquiétant, suspect, désespérant.

    Il craint de décevoir, de déplaire, de lasser.

     


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    Au contact d'un manipulateur,

    les hypersensibles vont constamment se demander ce qu'ils font de faux,

    vont avoir pitié du manipulateur qui sait si bien jouer la victime

    et ils vont s'enliser dans la relation en ne pouvant pas imaginer

    que quelqu'un puisse être si malfaisant de manière intentionnelle.

    Et une séparation avec un manipulateur les laisse sans énergie.

     

     

    La seule technique pour la récupération progressive et totale des facultés mentales pour les victimes :

    retrouver sa propre paix intérieure, loin de tout le monde,

    de tout avis extérieur, sans aucune contrainte, aucun fil de marionnette, aucune attente, aucune demande,

    avec de la musique, du silence, des pleurs, des sourires,

    laisser tout remonter très doucement à la surface

    et éclater comme une petite bulle sans personne.

     

    SOURCE : LE NET.


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    Vous êtes trop gentil avec les autres mais vous vous sentez triste et déprimé tout le temps ?

    Il existe un lien entre la gentillesse et la dépression.

    Oui, les gens peuvent être trop gentils et accorder trop d'attention aux autres.

    Si vous voulez surmonter votre dépression,

    vous devez cesser de laisser les gens vous marcher sur les pieds tout le temps.

    C'est plus facile à dire qu'à faire, mais vous devez vous défendre, et apprendre à ne plus céder.

    Si vous n'avez pas envie de faire quelque chose, dites le,

    ne laissez pas quelqu'un d'autre vous pousser à faire ce qui ne vous donne pas envie.

    Si vous souffrez de dépression, vous être probablement de ces gens là.

     

     

    Ces personnes sont comme des esclaves pour les autres ;

    faire tout ce que quelqu'un vous demande de faire ou tout simplement tout prendre sur votre dos.

    Ceci amène presque immanquablement à souffrir de dépression.

    Vous essayez de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour faire plaisir,

    tout ce qu'on vous demande de faire, parfois même sans qu'on vous le demande.

    Vous voulez qu'on vous aime, qu'on vous accepte, et vous vous tuez à la tâche.

    Vous faites tout votre possible pour qu'on vous remarque,

    ce qui vous amène à leur permettre d'abuser de votre gentillesse.

    Vous ne devez chercher à ne plaire à personne d'autre qu'à vous même.

    La seule chose qui prime est votre estime de soi.

    Ne laissez pas les opinions des autres vous accabler ou prendre plus d'importance que cela en a,

    parce qu'à la minute où vous donnez la priorité à ce que pensent les autres de vous,

    vous vous enrôlez dans une spirale dépressive.

    Vous devez vous défendre.

    Si vous vous sentez oppressé, mieux vaut éloigner cette source d'ondes négatives et vous protéger.

    Vous n'avez pas besoin des personnes qui vous oppressent et vous empêchent d'être heureux.

    Si quelqu'un se soucie véritablement de votre bonheur, il vous le fera savoir sans être envieux et accablant.

    Vous n'avez pas besoin des gens qui ne font pas attention à vous,

    et si quelqu'un veut vous quitter, laissez le partir.

    Ne vous accrochez pas si la cause n'en vaut pas la peine.

    Vous devez être ce qu'il y a de plus important pour vous-même.

    Vous devez faire en sorte d'être épanoui et d'avoir toute l'estime que vous méritez.

    Alors relevez-vous !

     

     

     


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    L'enfant du Pervers Narcissique : définition.

     

    C'est un objet sur lequel on projette à sa guise ses colères,

    ses frustrations, ses peines, son mal de vivre.

     

    L'enfant du Pervers Narcissique : définition.

     

    On ne l'aime pas mais on y est attaché.

     

    DOMINIC ANTON.

     


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    Faute d'attachement nourrissant affectivement,

    l'individu se lie, fusionne avec un produit, se replie sur lui-même derrière son écran pour oublier ses angoisses.

    Coupé de ses émotions, il tente de se remplir, se calmer....

    Il y a addiction quand la personne se plaint d'une impulsion incontrôlable,

    quand le plaisir des débuts est devenu souffrance,

    quand il n'y a plus que ça qui compte, que les liens avec le monde sont distendus.

     

    Ses causes sont multiples : un tempérament dépressif, une nature compulsive, une fragilité génétique.

     

    Dépendance affective aux réseaux sociaux.

     

    L'addiction est un processus complexe

    qui se développe par une interaction entre une substance, un comportement et un sujet vulnérable.

     

     

     

    PSYCHOLOGIE MAGAZINE  10/2015

     

    "j'ai connu cet isolement....

    Inquiétant peut être, et en même temps réparateur.

    A analyser avec un professionnel qui forcément vous aide à en sortir.

    Je serais tentée aujourd'hui de constater que ce furent malgré tout de belles années"

    FAUSTINE.

     

     

     

     

     

     


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    L'angoisse et les tourments du passé surgissent dans la psyché de manière cyclique.

    Même si une bonne purge élimine le plus gros de cette colère et de cette souffrance archaïque,

    on ne peut jamais complètement faire disparaître les résidus.

    On peut en revanche faire en sorte qu'il ne reste que quelques cendres légères et non un feu dévorant.

    Il faut donc nettoyer cette rage résiduelle selon un rituel hygiénique périodique libérateur,

    car en la conservant quand elle n'est plus utile,

    on génère une anxiété sans doute inconsciente mais constante.

     

     

    Parfois, les gens croient à tort que d'être bloqué dans une rage ancienne

    veut dire qu'on fulmine, gesticule, jette les objets à travers la pièce.

    C'est faux, dans la plupart des cas.

    En revanche, cela signifie qu'on est sans cesse fatigué,

    qu'on promène une solide couche de cynisme,

    qu'on détruit ce qui est riche d'espoir, de tendresse, de promesses,

     qu'on a peur de perdre avant même d'ouvrir la bouche,

    qu'on atteint, visiblement ou non, le point d'ébullition,

    qu'on se réfugie dans un silence amer, qu'on se sent impuissant.

    Mais il existe une solution : 

    Le Pardon.

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "le pardon"

     

     

    Le pardon, direz vous, tout, mais pas ça !

    Et pourtant, vous savez au fond de votre cœur qu'un jour ou l'autre vous y viendrez,

    même si c'est seulement sur votre lit de mort.

     

    Réfléchissez :

    nombreux sont ceux qui ont du mal à pardonner

    parce qu'on leur a présenté le pardon comme un acte d'une seule pièce.

    Non le pardon a plusieurs strates, plusieurs saisons.

    Notre culture véhicule la notion que le pardon est une proposition à 100 %,

    que c'est tout ou rien.

    On dit aussi que pardonner, c'est passer l'éponge,

    faire comme si une chose n'avait jamais existé.

    C'est également faux.

     

    La personne qui ne pardonne pas aisément n'est pas mauvaise pour autant.

    Celle qui le fait n'est pas une sainte.

    A chacun selon son tempérament.

    Tout vient en son temps.

     

     

     

    Clarissa Pinkola Estes

     


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  •  

     

    L'enfant s'imprègne de ce qu'il voit et entend autour de lui, certes.

    Il est marqué par l'ambiance éducative et morale dans  laquelle il baigne,

    par les modèles et les exemples qu'on lui propose.

     

     

     

     

    Cependant, il est branché surtout, par-delà les paroles, à l'inconscient de ses parents,

    aux enfants intérieurs de ceux-ci, plus exactement.

    C'est donc par le biais de ce canal infra-verbal

    que les parents s'incarnent à travers leurs descendants

    en les chargeant de leurs idéaux et de leurs brisements.

     

    MR MOUSSA NABATTI


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    "Souvent à l'adolescence, les enfants font le procès de leur entourage.

    Pas encore adulte, plus vraiment enfant,

    ne reconnaissant pas dans le miroir un corps en perpétuel changement,

    l'adolescent vit un passage narcissique difficile.

    Cette phase nommée à tort crise, est indispensable au sortir de l'enfance

    et les procès nécessaires à la désidéalisation des parents et de la société.

     

    L'adolescence...

     

     

    Si l'adolescence est douloureuse, c'est parce qu'elle représente une perte :

    perte de l'enfance, de la pensée magique, de l'illusion que tout est possible.

    Dès son plus jeune âge, l'enfant si précieux, si investi, si narcissisé,

    entend sans cesse répéter qu'il est le plus beau, le plus intelligent, le plus doué...

     

    Etre adolescent, c'est se rendre compte qu'on est moins bien que ce qu'on nous a laissé croire

    et penser que de ce fait la vie n'est peut être pas aussi formidable que ce qu'on avait imaginé...

    découvrir, reconnaître et accepter ses propres limites, avec lesquelles il va falloir composer ;

    affronter la nécessaire obligation de faire des choix,

    vécus comme des amputations puisqu'ils supposent de renoncer à une partie de soi-même.

    Etre adolescent, c'est aussi se détacher des parents qui nous ont protégés jusque là.

    Alors malgré les copains, on se retrouve avec un sentiment de solitude parfois insupportable

    dans une espèce de couloir sombre où tous les repères se brouillent :

    l'enfance est en train de disparaître, ; on tâche d'avancer, sans trop s'arrêter,

    sans trop regarder en arrière, sans trop s'abimer,

    parce qu'au bout du couloir, il y a une petite lueur à laquelle on s'accroche.

    Mais quand on l'atteint, le paysage ne ressemble pas tout à fait à celui de notre imagination,

    et la désillusion est parfois cruelle. En tout cas, elle ne se fait jamais sans une remise en cause

    qui peut être radicale et prendre la forme d'une démolition

    parce que ni le monde, ni nous-mêmes ne sommes à la hauteur de nos espérances"

    Professeur Marcel RUFO.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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