•  

     

    C'est une question que j'ai souvent rencontrée sur les forums

    et que je me suis moi-même posée ces dernières années....

     

    Noël, offrir un cadeau à son psy....

     

    Pour le psy, le plus simple est de refuser avec grâce

    en demandant au patient ce que signifie le cadeau pour lui.

    Mais un refus systématique peut faire manquer des occasions.

    Pour certains patients, il est crucial de pouvoir exprimer sa gratitude,

    par exemple si il a été maintenu "petit" ou s'il a été dévalorisé.

    Un cadeau peut alors enrichir une relation, s'il signe l'accès du patient au pouvoir de donner

    ou s'il lui donne le sentiment de laisser une trace chez le psy et de ne pas être oublié.

     

    Le patient doit se demander : "à qui vais je offrir ce cadeau ? A l'humain ou au psy ?"

    Car si c'est l'humain, il est important que le patient réalise

    qu'il ne sait rien de son thérapeute, de ses goûts, de ses choix, et de ses désirs.

     

    En revanche, si c'est au psy qui nous fait du bien,

    alors c'est à la thérapie menée par lui que nous cherchons à faire plaisir.

    La rencontre thérapeutique est avant tout une aventure humaine avec toutes ses possibilités,

    mais c'est indéniablement une relation de travail

    où les désirs se croisent dans les actes et dans les mots,

    sans jamais se confondre.

     _________

     

    Noël, offrir un cadeau à son psy....

     (Quatre ans déjà..)

    Cette année, et parce que je ne travaille plus avec lui,

    je me suis enfin accordée ce droit et ce plaisir, d'offrir un cadeau à mon ancien thérapeute....

    Et c'est ce cadeau que j'ai eu le plus de plaisir à préparer...

     

    FAUSTINE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    "ON NE VA PAS VOIR UN PSY POUR CA".

       

    prejuge

     

     

     

    FAUX  :

     

    Beaucoup de souffrances, beaucoup de désordres personnels et familiaux

    seraient évités si ces personnes, pas tout à fait déprimées mais en état de malaise psychologique

    étaient encouragées à consulter un professionnel,

    quelqu'un qui a du temps, qui sait comprendre,

    faire la part entre les difficultés existentielles et une douleur pathologique.

     

     

    EXTRAIT DU LIVRE "JE VAIS CRAQUER".

     


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    "C'est curieux, je ne me suis jamais mise en colère contre mes parents.

    J'ai simplement essayé de comprendre.

    Je dirais que l'analyse m'a permis de déposer le flingue à côté de moi.

    J'avais un fond de violence énorme en moi, dont vous n'avez pas idée.

     

     

    Témoignage.

     

    J'ai ouvert cette valise familiale, et j'ai entrepris de ranger tout ce joyeux (bordel).

    Ce que j'ai découvert alors, c'est que mes parents avaient, l'un et l'autre,

    été privés de leurs propres parents.

     

    "CLARA, 58 ans, comédienne"

    RECITS DE DIVAN, PROPOS DE FAUTEUIL.

     


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    Pour ma part, après deux expériences négatives auprès de deux psychiatres différents,

    je me suis lancée, sur un coup de tête il est vrai,

    dans un échange de mails avec un cyberpsy.

    Je pensais que quatre mails suffiraient à résoudre mes problèmes.

    J'étais loin du compte.

     je passai rapidement à des séances par Skype

    La Skype Thérapie

     

    Que penser de la Skype Thérapie ?

    Malgré mes réticences, cette formule m'a tout de suite aidée. J'ai répondu à une journaliste de "Psychologies magazine" sur le sujet :

     

    INTERWIEW

     

    Pourriez vous me raconter comment et pourquoi vous avez décidé d'entreprendre une thérapie à distance ?

    Dans un premier temps, j'ai été dirigée par mon médecin traitant vers un psychiatre. Je n'ai pas trouvé l'écoute que j'attendais et les séances de duraient que 20 minutes par mois ; j''ai vite compris que cela ne m'aiderait pas. J'ai donc parallèlement contacté un psy en ligne, dans un premier temps par mail. Nous avons échangé pendant 6 séances par écrit puis il m'a conseillé, au vue de mes problèmes de continuer par Skype. J'ai très vite quitté mon psychiatre...

    Pourquoi ce psy et pas un autre ?

    J'ai longuement hésité à me décider pour un psy et je me suis lancée un peu sur un coup de tête dans cette aventure... J'ai apprécié son site où figurait un numéro adéli et où il faisait part de son parcours étudiant et professionnel. Rien en apparence n'était caché.

     

    Si vous avez un rituel particulier avant le moment de la séance ?

    Non pas de rituel particulier si ce n'est relire des notes que je prenais tout au long de la semaine et m'assurer aussi de ne pas être dérangée pendant la séance... Couper le téléphone fix et le portable et fermer la maison à double tour. Un peu d'appréhension avant la séance, comme dans une salle d'attente je pense.

     

    Avez vous suivi une thérapie en cabinet avant ? Comptez vous le faire un jour ?

    J'ai eu deux expériences avec des psychiatres à 15 ans d'intervalle, aussi décevantes l'une que l'autre. Je n'exclus pas de consulter un psychologue psychanalyste en cabinet si le besoin s'en fait sentir. Encore faut-il trouver la bonne personne dans un rayon de kilomètres raisonnable.

     

    Quels sont les inconvénients, selon vous, de la Skype thérapie ?

    Je pense que la thérapie par Skype est plus familière qu'en cabinet, le cadre thérapeutique moins facile à respecter. C'est le thérapeute qui "s'invite" chez vous. Vous êtes dans votre cadre de vie habituel donc plus à l'aise, un peu comme si vous receviez un ami chaque semaine. Après c'est une relation qui me convenait tout à fait et qui m'a apporté énormément. Les problèmes de transfert ont compliqué la fin de ce travail et l'ont certainement écourté.

     

    Les avantages ?

    Un premier contact par mail pour voir si le thérapeute me convenait, et surtout ne plus faire un nombre considérable de kilomètres pour 20 mns de consultation.

     

    Le contact physique vous manque-t-il ? Est ce au contraire un avantage ?

    Non le contact physique ne m'a pas manqué ; les psychiatres que j'ai consultés auparavant étaient bien plus rigides que celui par Skype ; j'étais plus à l'aise.

     

    Le paiement par carte comme pour n'importe quel autre objet ou prestation ne ramène-t-il pas la séance au rang de banal bien de consommation ?

    Que ce soit par Skype ou en cabinet, une thérapie a un coût et c'est un service comme un autre. Je payais mes séances à l'avance pour un mois et par chèque, les règles étaient  fixées au départ.

     

    ---------------------------------------------------------------

    Je vous invite à retrouver les résultats de cette interwiew dans le "psychologies magazine" n° 349 de mars 2015

     

    La Skype Thérapie

     

     

     

     

     


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    Si la majorité écrasante de la clientèle des "psy" de tout bord se compose de femmes,

    cela ne signifie pas qu'elles sont plus déprimées que les hommes,

    mais au contraire que, étant plus solides, plus souples et plus capables de remises en question,

    elles ne craignent pas de consulter et de demander un soutien.

      

     

    Les femmes et la thérapie.

     

    MOUSSA NABATI

    "La dépression, une épreuve pour grandir ?"

     

     

     

     

     

     


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    Lien Psychanalytique :

     

    La posture psychanalytique mime la reconstruction du lien maternel symbolique,

    du seul fait que quelqu'un est là, qui vous écoute, qui est tout à vous le temps de plages horaires fixes.

     

    P.DELAROCHE.

     

     

     

    Ressenti en séances.

     

     

    CE QUI SE DIT EN SEANCES....

     

     

    "J'ai l'impression de ne rien dire de ce que vous attendez de moi,

    de vous décevoir, de vous faire perdre votre temps.

    Vous avez sûrement des patients plus interresssants que moi".

     

     

    Il est évident que pendant une psychanalyse, les patients parlent de leur mère.

    Et les souvenirs qui s'y rapportent sont souvent chargés d'émotions pénibles, d'hostilité, de tensions.

    Neuf fois sur dix, les patients évoquent leur mère de façon négative

    car la plupart des mères connaissent mal leur rôle donc le remplissent mal.

     

     


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    LES EFFETS D'UNE THERAPIE

    CHANGE-T-ON ?

     

     

    Les effets d'une thérapie.

     

     

    On change puisqu'on ressort différent de ce que l'on était.

    Cependant on ne "change" pas, on se retrouve tel qu'on aurait dû être.

    La psychologie profonde a pour but de faire ressortir ce qui était caché au fond de la personnalité,

    ce qui était enfoui, inutilisé, camouflé, mis en veilleuse.

     

    Une prise de conscience libère de l'énergie ; donc, de l'activité.

    D'où le changement de vie.

     

     

     

     

     


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    Consulter un psy est entré dans les mœurs.

    Bien sûr, les préjugés sur les thérapeutes et leurs patients, (tous fous)

    demeurent comme les résistances à se confronter à soi même et à demander de l'aide.

    Mais on éprouve moins de gêne qu'autrefois à confier que l'on "voit quelqu'un".

      

    Consulter un psy.... 

     

    Bien que la démarche soit dédramatisée, entamer une psychothérapie est rarement une promenade de santé.

    On le fait en général en désespoir de cause, quand on a tout essayé

    et que l'on ne voit plus d'autre issue pour surmonter une douleur psychique,

    rarement pour être en meilleure forme ou pour se connaître mieux.

    Entamer une thérapie, c'est partir à la rencontre de soi-même

    et c'est souvent une découverte passionnante, surprenante, de choses que nous nous étions cachées,

    de faits que l'on avait oubliés et qui, pourtant, nous ont conduits dans la vie.

    Les blessures psychologiques ne se traitent pas comme les angines ou les entorses,

    avec des prescriptions valables pour tous.

    Il y a aussi le feeling, la confiance que nous inspire le praticien :

    un regard qui nous porte, un mot qui fait mouche, la sensation réconfortante d'être enfin compris...

     

    SOURCE : PSYCHOLOGIE MAGAZINE

     

     

     

     

     

     

     


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    Lorsqu'un patient m'apporte un objet,

    je fais le choix de penser que c'est dans le but de m'aider à mieux symboliser sa vie psychique :

    s'il m'envoie une carte postale pendant son absence, je le remercie à son retour

    et s'il m'apporte un petit cadeau, je le prends, le regarde et le remercie.

    Il me semble que dès qu'un objet est introduit explicitement en cure,

    il devient un support de discours et donc d'introjection, et qu'il convient d'en donner acte au patient.

     

     

    Certains psychanalystes font malheureusement le raisonnement opposé.

    Pas question pour eux de montrer quelque intérêt à recevoir un cadeau,

    ce serait courir le risque de lui faire oublier qu'il fait ce cadeau pour son propre plaisir,

    et que celui-ci consiste à se berner dans le transfert.

    Le psychanalyste qui ne lève pas la main pour accepter le bouquet qu'on lui offre

    souhaite ne rien faire ou dire qui puisse laisser croire qu'il est celui pour lequel le patient le prend.

    Hélas, il ne peut alors que lui opposer un regard absent et légèrement hébété

    pour tenter de lui faire comprendre qu'il y a erreur sur la personne.

    Il désire bien sûr plonger le patient dans un questionnement sur lui-même.

    Il ne réussit le plus souvent qu'à l'humilier.

     

     

     

    "Fragments d'une psychanalyse empathique"

    SERGE TISSERON

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Bénéfices primaires

    et gratifications secondaires en psychothérapie.

     

    Le patient entre en psychothérapie pour soulager ses souffrances.

    Ce soulagement ainsi que le nécessaire changement de personnalité qui l'accompagne,

    constitue le bénéfice primaire, la raison d'être de la psychothérapie.

     

     

    Il est fréquent pourtant que le patient tire une forte gratification du fait même d'être en thérapie ;

    Il peut aimer la sollicitude incessante, sans fin,

    l'attention qu'on prête à chacune de ses pensées,

    la présence rassurante du thérapeute omniscient et protecteur.

    Il est assez fréquent que les gratifications secondaires soient si précieuses

    que le souhait de rester en thérapie devient plus puissant que le souhait d'être guéri.

     

    IRVIN YALOM (Dans le secret des miroirs).

    ---------------

     

    L'avis de Faustine....

     

     

    Si ce souhait de rester en thérapie devient plus fort que le souhait d'être guéri,

    c'est que tous les problèmes, qu'ils soient conscients ou inconscients, ne sont pas réglés.

    Quand on parvient à un équilibre psychique complet,

    je pense et j'espère, que le fait de quitter son thérapeute ne pose plus de problèmes....

     

     

     

     

     

     

     


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