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    Techniques d'écriture thérapeutique

     

     

    Pour commencer cette thérapie par l'écriture,

    le plus important est de laisser libre cours à votre imagination

    et de suivre ces quelques conseils :

     

    . Ecrivez durant 20 minutes par jour durant quatre jours

     

    . Ecrivez de façon automatique sans vous préoccuper du sens de vos phrases, de l'orthographe.

     

    . Vous pouvez écrire à propos des problèmes qui vous préoccupent le plus

    ou sur des aspects de votre vie qui semblent être les plus importants à vos yeux.

     

    . Partagez ce que vous avez écrit avec les autres ou gardez le pour vous, cela n'a pas d'importance ;

    mais n'arrêtez pas d'écrire.

     

    . S'il y a une personne avec qui vous devez régler un problème, écrivez lui une lettre,

    même si vous ne lui envoyez pas, même si cette personne ne la lit pas.

     

    Source : Nos pensées.net

     

     

     

     


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    "Le Livre peut être un médicament.

    Quand on se plonge dans un  roman, on vit un plaisir intérieur, un cheminement psychique.

    Il permet au dépressif, qui n'arrive plus à rêver, de retrouver un élan vital.

    L'imaginaire reprend alors ses droits.

    Prescrire un ouvrage à un malade est une excellente idée.

    Je crois qu'il est aussi très utile dans le traitement de l'addiction.

    Quand on est abruti par un produit, on cherche à ne plus penser, à annuler le temps qui passe.

    Un ouvrage nous sort du quotidien pour aller vers l'extraordinaire.

    On suit un héros qui doit braver des obstacles.

    Le patient se compare à lui, s'identifie et avance.

    Dans la littérature on chercher sa propre histoire.

     

    Des mots pour soigner des Maux.

     

    Pour initier les jeunes à la lecture, il suffit de leur tendre un bouquin !

    On pense qu'ils ne s'y intéressent pas, c'est faux !

    Dans le passage (l'unité de soins pour adolescents que dirige Marcel Rufo à Marseille),

    on leur donne des livres à lire et deux fois par semaine, ils vont aussi à la bibliothèque municipale.

    Les jeunes, en quête identitaire, adorent la brièveté des nouvelles,

    avec une chute qui sonne comme une surprise ainsi que les aventures romanesques.

    Une adolescente m'a dit qu'un de ses amis venait de lire le plus beau livre de sa vie.

    Il s'agissait de "La Promesse de l'Aube" de Romain Gary,

    dans lequel une mère croit plus que tout en l'avenir de son fils.

    Ce gamin en difficulté a trouvé la force et l'espoir dans ce texte.

    Lire c'est une chance d'aller mieux.

     

    Moi-même j'ai été soigné par les livres de psychanalyse de Winnicott, Spits ou Bettelheim.

    Ils m'ont marqué et guéri.

    "Le Baron perché" de Calvino m'a ramené à mes racines en Ligurie.

    Grâce à Le Clézio, je suis allé sur l'île Rodrigues, près de l'île Maurice

    pour découvrir les paysages dont il parlait.

    Le livre, c'est un compagnon qui vous questionne et vous emmène en voyage".

     

     

    Des mots pour soigner des Maux.

    Marcel Rufo

    Pédopsychiatre, professeur à l'université d'Aix-Marseille.

     SOURCE :

    Article d'Elsa Mari, Le Parisien 08/2019

     

     

     

     

     

     

     

     


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    TENIR UN JOURNAL INTIME

     

     

     

     

    Tenir un journal est libérateur ;

    J'écris quand "je vais mal".

    Ecrire est complémentaire à la parole...

    Je consigne chaque semaine,

    ce qui ressort de mes séances de thérapie.

    Lorsque je fais un retour en arrière,

    je me réjouis du chemin parcouru.

    De plus, je note au fil de la journée, tous mes ressentis, toutes mes émotions.

    C'est en définitive, une thérapie à plein temps.

    Chaque soir, je mets le tout par écrit,

    sorte de condensé de mes émotions

    et de ce que je découvre à travers mes lectures.

    J'ai ainsi l'impression de me consolider...

     

     

     

     

     


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    "J'essaie, à tâtons, de réparer quelque chose.

    Mais quoi ? Comment ?

    Je mets mon énergie au service de textes écrits par d'autres.

     

     

    Inconsciemment, je cherche des réponses, des morceaux épars de mon histoire.

    J'attends qu'ainsi, l'énigme se résolve.

    De temps à autre, un éclair. Un détail, ici ou là.

    Je pense oui, c'est ça, c'est peut être un petit morceau de moi, entre ces lignes, derrière ces mots.

    Alors je glane. Je collecte. Je me reconstitue.

    Certains livres sont d'excellents médicaments"

     

    "VANESSA SPRINGORA"

    "Le Consentement"

     


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    "Je ne coûte quasiment rien, je suis très écologique, accessible à tout le monde .

    Les études scientifiques montrent que je fais un bien fou à l'âme et  au corps et pourtant et pourtant....

    De moins en moins d'humains s'intéressent à moi, et encore moins me fréquentent.

    Qui suis je ?

     

     

    Le journal intime.

     

    Oui je sais, le journal intime c'est ringard, c'est daté, c'est fleur bleue,

    c'est plein de clichés à l'opposé de la modernité des écrans imbéciles, bleutés et branchés.

    Tenir un journal c'est peut être une activité vieillotte et à contre courant

    mais après tout, marcher et jardiner aussi, c'est vieillot et à contre courant.

    Or nous avons aujourd'hui de bonnes raisons de nous méfier de tout ce qui est moderne et dans le courant,

    qui souvent n'est là que pour manipuler nos cerveaux et nos cartes bleues,

    pas pour nous aider à réfléchir et devenir de meilleurs humains.

    Le journal intime si !

    Il nous aide à comprendre ce que nous vivons,

    à prendre du recul, à accueillir nos émotions, à clarifier nos passions.

    En ce sens, il est supérieur à la seule réflexion, à la simple introspection ;

    comme l'écrit Montaigne dans ses essais 

     

    "Ceux qui ne s'analysent qu'en pensée seulement et oralement, une heure en passant,

    ne s'examinent pas aussi essentiellement et ne se pénètrent pas comme celui qui a fait de cela son étude,

    son ouvrage et son métier, qui s'engage à tenir un registre permanent avec toute sa foie et toute sa force."

     

    La plupart des grands auteurs ont tenu un journal qui est souvent la partie la plus pasionnante de leur œuvre

    en tout cas la plus touchante, celle qui est la plus proche de cette fragilité qui nous concerne tous

    nous les humains.

     

    Dans un journal nous ne prenons pas la pose, nous ne mentons pas

    comme l'écrit Rousseau dans ses célèbres confessions.

     

    L'écriture de soi et l'écriture intime peut avoir un impact considérable sur nous,

    sur l'intelligence émotionnelle, mais aussi sur notre santé.

    Ecrire sincèrement et précisément ses expériences existentielles, notamment douloureuses,

    nous fait un bien fou, améliore notre équilibre émotionnel et de ce fait notre santé physique.

     

    Il y a des règles simples pour cela :

     

     D'abord ne pas chercher à construire d'emblée un récit cohérent

    mais coucher sur le papier ses ressentis émotionnels, le désordre des pensées, des émotions,

    des événements, des ruminations, sans souci de clarté ou de  beauté du style.

     

    Ensuite ne pas chercher à résoudre, à trouver des explications ou des solutions, des certitudes

    mais en rester aux  faits, aux ressentis, aux doutes, aux craintes, aux hypothèses, aux espérances."

     

    SOURCE :

    Mr Christophe André

    Chronique France Inter

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Je me suis retrouvée dans ce passage du livre de Marie Cardinal....

    J'ai passé des soirées entières à écrire pour me libérer...

     

    Marie Cardinal - Les Mots Pour le Dire

     

     

    " La nuit et le matin très tôt, j'écrivais. J'avais un petit carnet et j'écrivais dedans.

    Quand ce carnet a été plein j'en ai pris un autre. Dans la journée je les cachais sous mon matelas. Lorsque je fermais sur moi la porte de ma chambre, le soir, je les retrouvais avec la même joie que s'ils avaient été un bel amoureux tout neuf.

     

    Cela se faisait simplement, facilement. Je ne pensais même pas que j'écrivais. Je prenais mon crayon, mon carnet, et je me laissais aller à divaguer. Les divagations de mes carnets étaient faites d'éléments de ma vie... Je me sentais libre comme je ne l'avais jamais été.

     

    Puis un jour, avec ma machine à écrire, j'ai commencé à transcrire mes carnets sur des feuilles de papier. Je ne savais pas pourquoi je faisais cela.

    Ecrire c'était cela pour moi : transcrire correctement en mots, les renseignements et les informations que l'on me donnait...

     

    J'estimais toutefois que ces voies d'évasion n'étaient pas pour moi, qu'elles étaient réservées aux écrivains. J'avais pour les livres un trop grand respect, une trop grande vénération même, pour que je puisse en faire un.

    Ces feuilles que je couvrais des signes typographiques de ma machine à écrire, c'était quoi ?

    Je ne le savais pas et je ne cherchais pas à le savoir.

    J'éprouvais à le faire, une satisfaction importante, voilà tout".

     

     

     

     

     


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