• A ma mère....

     

     

    Le gros morceau en analyse, on dit souvent que c'est la mère....

    On a tous été bébés, on a tous vécu quelques mois dans un ventre de femme.

    Cette première nécessité biologique la rend essentielle au plan psychique et affectif.

     

     

    Fille ou garçon, notre naissance et notre survie dépendent d'une présence maternelle.

    Notre fragilité naturelle à la naissance et notre immaturité fonctionnelle

    nous rendent dépendants des premiers soins et du type d'amour qu'une femme,

    en position maternelle, va éprouver pour nous.

    Cette présence aimante sera notre premier amour, notre premier attachement

    et la base de nos capacités d'attachement.

    Ce que nous sommes pour elle nous marque fortement.

    Elle veille sur l'enfant grandissant, organise son monde et accompagne ses progrès.

    Du premier babil aux résistances adolescentes,

    elle est omniprésente dans notre construction psychique, affective, intellectuelle et sociale.

     

    Son amour et ses soins façonnent l'enfant.

    Du trop plein aux carences, la vie de chacun est en grande partie habitée par ce qu'il a reçu de sa mère.

     

    La mère dont on parle sur un divan d'analyse n'a souvent pas grand chose à voir

    avec la brave dame qu'honore la fête des mères.

     

     

     

    SOPHIE CARQUAIN MARYSE VAILLANT

    RECITS DE DIVAN, PROPOS DE FAUTEUIL.

     

     

     

     

     

     

     

     

    « Un trou est creusé qui attend d'être comblé...Faustine aime SIA »

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 7 Avril 2016 à 20:25

    je  la chance de penser et parler en bien de maman , ça na pas toujours été le cas , ..avec le recule les souffrances qu"elles m'a distribué sont bien moindre que les soucis que je lui est donné ...d'autre personnes m’ont plus marqué ...une personne très proche à vécu l'abandon claire , net et irrémédiable de sa mère ...il lui est très difficile d'exprimer de l'attachement ,pourtant elle le ressent violemment ..depuis que je la connait j'ai décrypté ses attitudes qui montrent son amour alors que ses paroles crachent son dédain ..

    Je vie cette histoire presque de l’intérieur , tellement je ressent ce qu'elle souffre .elle se refuse encore de parler à sa mère ...mais je sent qu'elle avance , elle n'a plus de douleur à en discuter ..peu être grâce à des retrouvaille ressente ...celle d'un frère qu'elle ne connaissait pas l’existence ..50 ans après

    la vie est une roue surprenante ...

    une maman ou mère , une personne qui barre le chemin de notre vie d'adulte , à nous de pousser délicatement ou non cette porte ..

    bizs

    lolo

      • Jeudi 7 Avril 2016 à 21:02

        Je comprends bien le message...

        Ma mère je l'ai eu en admiration pdt des dizaines d'années, je la faisais passer avant tout le monde, j'allais au devant de tous ces désirs, j'étais aveugle complètement... Je pensais pouvoir la rendre heureuse, j'attendais d'elle ce qu'elle ne m'avait pas donné et que toute mère doit donner, ou du moins ne pas  détruire.

        As tu lu la rubrique perversion narcissique ? 

        Il y a un an je ne savais pas encore ce que c'était. Depuis l'age de 13 ans elle me prend pour son psy, se confie à moi, ses problèmes, santé couple et j'en passe. Elle n'est que jalousie.... Et tout cela avec le sourire.

        Ma vie n'a été faite que d'angoisses et de prise de médicaments. Oui j'ai aimé ma mère, ou j'aimerais pouvoir l'aimer encore, mais je ne peux pas, (et non je ne veux pas). Les deux psychologues qui m'ont sorti de Ce cauchemar lancinant et destruscteur, m'ont bien expliqué... Il faut que je me protège, car ça dure et durera toujours... La perversion narcissique ne se soigne pas... Et encore, j'essaie de la préserver malgré tout, je me contente de mettre de la distance, mais le peu que je la vois, elle essaie de me dévaloriser et de m'angoisser...

        Elle n'y peut rien, elle est malade. Je n'ai vraiment pas le choix et encore aujourd'hui le psychologue me coache pour ne pas retomber dans le piège. Je suis obligée de faire le deuil d'une mère vivante et ça sera un vrai regret...

        J'espère que ton amie se réconciliera avec sa mère, car une mère c'est primordial... BIZZZ

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